Au fil des années, le clitoris est devenu une référence en matière de plaisir féminin. C’est normal, puisqu’elle dispose de pus de 8000 terminaisons nerveuses. Néanmoins, il ne s’agit pas du seul organe qui permet aux femmes de jouir. Chez certaines, la stimulation du point G est une solution redoutable pour avoir un orgasme puissant et profond. Source de volupté au féminin, ce point reste un mystère pour de nombreuses personnes. Où se trouve cette zone érogène ? Comment faut-il la stimuler ? Voici 8 choses à savoir sur le point G.

Sommaire

Le point G se trouve non loin de l’entrée du vagin

Au lycée, on ne parlait du point G qu’en géométrie. Plus tard, vous vous rendez compte qu’il pourrait exister également en gymnastique ! Vous avez certainement saisi l’idée générale. Toujours est-il que de nombreuses personnes en parlent, mais peu sont celles qui le connaissent réellement.

Effectivement, le point G est un sujet à controverse depuis plusieurs années. Il convient donc de le clarifier en même temps, cette zone érogène est loin d’être une légende urbaine. Certaines femmes témoignent en effet avoir un plaisir fou voire des orgasmes intenses lorsqu’elle est stimulée. Ainsi, le moins qu’on puisse dire, est que ce point existe vraiment.

Puisqu’il existe, on est alors en droit de se demander exactement où l’on peut le trouver. La question relative à la localisation du point G est d’ailleurs l’une des principales requêtes sexo les plus effectuées sur Google.

En réalité, le point de jouissance féminine en question n’est pas un bouton spécifique, encore moins un interrupteur que l’on peut activer ou désactiver. Il s’agit plutôt d’une zone plus ou moins large située non loin de l’entrée du vagin.

Concrètement, on estime sa localisation à environ 5 à 8 cm de profondeur dans le vagin en fonction des femmes. Ladite zone est spongieuse et rugueuse à l’instar du clitoris. Chaîne complexe de terminaisons nerveuses, elle présente un potentiel unique qui permet d’arriver facilement et rapidement à l’orgasme.

La stimulation du point G peut se faire de différentes manières

Il existe plusieurs façons de stimuler le point G. Il s’agit notamment des techniques suivantes :

  • Les préliminaires ;
  • Les sextoys ;
  • La masturbation ;
  • La pénétration…

Il est important de s’attarder sur les points érogènes lorsque l’on est à la quête du point G. Les préliminaires permettent de booster la libido chez la femme. Pendant ce temps, le point G se gorge de sang et devient très sensible à la pression. Vous pouvez donc introduire vos doigts pour sentir rapidement le plaisir monter, monter, monter…

Les vibromasseurs pour les femmes sont tout aussi efficaces pour stimuler cette zone interne au vagin. L’utilisation d’un bon sextoy avec le bon angle permet d’avoir gain de cause. Vous pouvez vous adonner à ce plaisir seule ou avec votre partenaire. Tout en étant attentive à vos sensations, persévérez même si l’envie d’uriner se manifeste.

La taille ne compte pas pour trouver et stimuler le point G

Ce fameux point érogène doit son nom au gynécologue allemand Ernst Gräfenberg, celui-là même qui a inventé le stérilet. Avant l’actage de l’appellation « point G » en 1944, il a eu bien des surnoms depuis des siècles :

  • Le clitoris interne ;
  • La belle folle ;
  • La perle noire…

Chers messieurs, quel que soit le nom que vous lui donnez, rassurez-vous, le point G présente un avantage autre que celui qu’on lui reconnaît généralement. En effet, sa stimulation ne requiert pas un membre trop long. Pas besoin d’avoir de grands doigts ou d’être membré comme Rocco pour identifier et stimuler la zone en question.

L’attention et l’expérience sont les paramètres les plus importants. Il suffit de se laisser guider par la réaction de sa partenaire. Explorez correctement l’univers vaginal de cette dernière et vous serez orienté vers la zone tant convoitée.

La maîtrise du maniement des doigts est importante pour trouver le point G

Lorsque vous mettez en pratique l’art du doigtage pour la rendre folle de plaisir, sachez qu’il faut procéder avec tact. Ce conseil reste également valable pour la femme qui se masturbe. Mettre les doigts tout droit en faisant des mouvements de va-et-vient est presque sans intérêt sur la stimulation du plaisir féminin. C’est comme pratiquer la levrette sans donner des fessées à votre partenaire, ça ne sert à rien.

Pour trouver le point G voici comment procéder :

  • Lubrifiez les doigts de votre main dominante ;
  • Insérez-les dans le vagin, la paume tournée vers le haut ;
  • Enfoncez-les profondément ;
  • Ramenez-les vers l’extérieur tout en caressant la paroi antérieure du vagin ;
  • Répétez le mouvement en restant attentif aux réactions de votre partenaire ;
  • Repliez vos doigts pour caresser la zone la plus sensible pour votre partenaire (exactement comme si vous indiquiez à quelqu’un de s’approcher) ;
  • Appuyez progressivement pendant le mouvement pour donner plus de plaisir à votre belle.

Il est important de suivre correctement ces étapes pour ne pas perdre son temps ou se sentir frustré.

Certaines positions sexuelles permettent de mieux atteindre le point de Gräfenberg

Lors des rapports sexuels, il est conseillé de privilégier les positions qui stimulent le point G de façon naturelle. La levrette est sans aucun doute la meilleure position à adopter. Elle permet en effet à votre partenaire d’atteindre la face antérieure du vagin où se localise le point G.

En outre, la position de la cavalière est tout aussi efficace. La femme au-dessus dirige le mouvement et la direction de la verge. Par ailleurs, d’autres positions sont également des chemins royaux vers le plaisir que procure le point G. On peut citer :

  • Le missionnaire (de préférence avec les jambes en l’air et les talons sur les épaules de son partenaire) ;
  • La position amoureuse d’Andromaque ;
  • L’union du lotus ;
  • La position de la cuillère ;
  • Le cheval renversé ;
  • Le lotus renversé.

Pendant la mise en œuvre de toutes ces positions qui requièrent la pénétration, le point G de l’homme peut également être stimulé. Eh oui, ne soyez pas étonné, il existe également un point G masculin. Cependant, on le nomme plutôt le point P. Autrement dit, il s’agit du point prostatique. En effet, c’est la prostate qui est l’organe masculin équivalent du clitoris. Les orgasmes phalliques ne répondent toutefois pas à une règle particulière.

La quête de la zone érogène de Gräfenberg ne devrait pas être une fin en soi

Il est important de ne pas blâmer votre dextérité ou votre partenaire si votre quête s’avère infructueuse. Ne gâchez pas tout si vous avez déjà une sexualité harmonieuse avec votre partenaire. Il est tout à fait possible d’atteindre l’orgasme sans nécessairement passer par le point G.

Conditionner l’orgasme féminin à cette seule zone de plaisir serait bien trop restrictif. De la même manière, il est fort illusoire de considérer que cette zone est un « interrupteur à orgasme ». Cela ne vaut donc pas la peine de vous mettre une énorme pression sur les épaules.

Le maintien du rythme permet d’atteindre à coup sûr l’orgasme

Lorsque vous parvenez à trouver le point G, il est important de ne pas lâcher prise. Vous devez continuer à le stimuler. Que ce soit avec le pénis, le godemichet ou le phallus, ne diminuez surtout pas l’intensité de la technique que vous utilisez dès que vous tenez le fameux point.

Maintenir le rythme permettra à votre partenaire d’atteindre l’orgasme à coup sûr. En réalité, si vous ralentissez la cadence, elle pourrait passer à côté de la jouissance extrême.

Certaines femmes ont besoin de plus de temps pour se laisser aller. D’autres par contre n’ont pas besoin que leur partenaire s’y attarde pour prendre du plaisir. C’est pour cela qu’il est conseillé de communiquer avec votre partenaire afin d’aviser selon le cas de figure.

Chaque femme a ses préférences en matière d’orgasme

Aux hommes, il est conseillé de ne pas généraliser. Votre chope d’hier pourrait avoir pris un pied monstrueux après une stimulation que vous lui aviez faite. Cela ne veut pas dire qu’il en sera de même pour une autre femme. Les zones érogènes diffèrent d’une femme à une autre.

Globalement, elles ont la même constitution physiologique, mais elles réagissent différemment en fonction des pratiques que vous leur proposez. Il est important que vous le reteniez, vraiment ! Ainsi, vous ne risquez pas d’essuyer des déceptions.

On retient simplement que le point G existe et il est relativement simple de le trouver. Cependant, en fonction des femmes, cela peut demander un peu de temps. Il suffit néanmoins d’utiliser les techniques les plus appropriées et de ne pas faire une fixette sur ladite zone érogène.